Conçu dans un bel ensemble architectural parfaitement intégré à l’environnement, l’Historial du HWK se révèle être un remarquable outil pédagogique , accessible et convivial, doté de supports d’information allant à l’essentiel et souvent très émouvants, le tout complété par deux films très didactiques nous permettant de réviser nos connaissances historiques.
L’exposition en 3D apporte un aspect complémentaire très original.
Après un excellent déjeuner à la FA du Molkenrain où une chaleureuse ambiance régnait (la jolie salle qui nous était réservée donnait l’impression d’une “réunion de famille”) nous avons commencé la visite guidée des champs de bataille et des dispositifs militaires.
Notre guide, aussi passionné que passionnant, a réussi à nous captiver pendant près de 4 heures malgré le vent du Nord et le froid. Ce fut une découverte pour plusieurs des participants et grâce à cette visite guidée (vivement recommandée), nous avons pris encore mieux la dimension de cette page d’histoire dramatique - "pour quelques mètres gagnés sur la ligne de front…-" et le sacrifice de tant de jeunes soldats morts au champ d’honneur.
Si nous aimons tant la France et notre chère Alsace, c’est en grande partie grâce à ces sacrifices.
Quelle belle mission pour ce guide que de continuer à dire, expliquer, rappeler , “n’oubliez pas - plus jamais “ça” surtout à l’heure où la montée des populismes est à nouveau aux portes de l’Europe.
Cette sortie (25 participants) pleine de symboles et de moments graves et émouvants restera certainement longtemps dans nos souvenirs .
Inutile de préciser que pour les passionnés du sujet, internet regorge de sites d’informations complémentaires.Nous vous en indiquons quelques uns très intéressants plus loin.
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Le Monument National du Hartmannswillerkopf
la crypte abritant les restes de 12 000 soldats inconnus
et l'Autel de la Patrie
inauguré en 1932
et la Nécropole du Silberloch
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Et un grand moment d'émotion !
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Sur le pas de la porte du HWK la rencontre totalement imprévue de 2 anciens combattants (93 ans) qui ont rapidement découvert plein de souvenirs communs : écoles à Guebwiller en 1941, puis enrôlés dans l'armée allemande, passage à Narvik - l'un comme para (à droite - Hans Grünewald, allemand, qui a vécu pendant la guerre à Wuenheim , l'autre dans les transmissions (Luis Gluderer (le père de Petra Wisson), du Tyrol du Sud, qui a passé dans sa jeunesse quelques années à Rouffach.
lls auraient pu passer tout l'après-midi à évoquer leurs souvenirs...!